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O.

OHM Martin (1792-1872) 
Né à Erlangen, Ohm commença sa carrière académique, en 1811, à l'Université d'Erlangen. Après avoir enseigné au lycée de Thorn (1817-1821), il devint lecteur, puis professeur de mathématiques à l'Université de Berlin. Parallèlement il enseigna à l'école d'architecture (1824-31), à l'école d'artillerie et du génie (1833-52) et à l'école de guerre (à partir de 1826). 
Martin Ohm est le frère méconnu du célèbre physicien Georg Simon OHM (1789-1857) qui énonça la loi qui porte son nom (U = R.I).
Martin OHM cherche en 1822 à proposer une construction des réels à partir des entiers dans un traité Versuch eines vollkommen konsequenten Systems der Mathematik (Essai d'un système complet et conséquent des mathématiques). 
Il cherche en analyse à étudier rigoureusement les séries et leur convergence.

ORESME Nicole ou Nicolas (1325 - Lisieux 1382), France.
Ce normand est considéré à juste titre comme le plus grand mathématicien du 14ème siècle.
[...]

OSGOOD William Fogg (1864-1943), USA.
Né à Boston (U.S.A.), Osgood fut formé au collège de Harvard (1882-87), passa les années 1887-89 à Gôttingen, avec Klein, et l'année 1889--90 à Erlangen. Il y obtint un doctorat et retourna aux États-Unis, où il fut professeur à Harvard. Après sa retraite, en 1933, il enseigna pendant deux ans à l'Université nationale de Pékin. 
Il démontre en 1898, indépendamment de Baire le théorème de BAIRE (que ce dernier démontre en 1899).

OUGHTRED William (Eton 1574 - Albury 1660), Angleterre.
William Oughtred entre au King's College de Cambridge en 1592 et y reste jusqu'à 1600. Il devient ministre épiscopal mais se passionne pour les mathématiques. Il donne des cours particulier au célèbre John WALLIS.
En 1631, il publie un ouvrage, Clavis mathematicae, destiné à son élève le duc d'Arundel. Ce traité va permettre de diffuser en angleterre les nouvelles connaissances d'algèbre et d'arithmétique.
On lui doit la notation × pour désigner la multiplication. => Histoire des symboles mathématiques.
Il serait aussi l'auteur de Appendix to the Logarithms (1618) qui parait avec la traduction des oeuvres de Neper. [HaSu] p267.
Il utilise aussi le symbole π pour désigner le périmètre d'un cercle (tout comme BARROW) mais c'est l'anglais William JONES qui utilise ce symbole pour la première fois en 1706 pour désigner le rapport du périmètre sur son diamètre.[HaSu] p185.
On lui prète aussi l' utilisation des symboles trigonométriques mais les avis sont partagés (voir trigonométrie pour plus de détails).