CHASLES Michel
né le 15 novembre 1793 à Épernon (Eure-et-Loir, 28) et mort le 18 décembre 1880 à Paris, France.
Sa vie
Né à Epernon, Chasles suit des études au Lycée impérial à Paris et entre à l'École polytechnique en 1812.
Il fut mobilisé, en 1814, pour la défense de Paris et accepté dans le corps du génie. Il y renonça pour se consacrer aux études.
Après quelques travaux en géométrie, il devient agent de change et mène une vie mondaine qui le conduit à la ruine.
Il reprend alors ses travaux.
En 1841 il enseigne à l'École polytechnique puis à la Sorbonne en 1846, une chaire de géométrie supérieure y est d'ailleurs créée pour lui. Il entre à l'Académie des sciences en 1851.
Michel Chasles devient membre étranger de la Royal Society le 15 juin 1854.
En 1865, Chasles reçoit la Médaille Copley pour ses recherches historiques et nouvelles en géométrie pure. C'est la médaille la plus prestigieuse et la plus ancienne (elle est décernée pour la première fois en 1731) attribuée par la Royal Society de Londres.
Son apport en mathématiques
Chasles élabore d'importants travaux en géométrie projective en redémontrant (sans les connaître), beaucoup de travaux du mathématicien suisse Jacob STEINER (1796-1863).
Il réintroduit la notion de birapport (oubliée depuis DESARGUES), étudie la transformation de figures et de propriétés géométriques par les homographies. C'est d'ailleurs lui qui introduit ce terme.
Chasles est un grand défenseur des méthodes géométriques alors délaissées. Ses travaux sur l'histoire de la géométrie ont permis de réhabiliter ceux du géomètre français Girard Desargues (1591-1661), considéré comme l'un des fondateurs de la géométrie projective et de Philippe de La Hire (1640-1718), un mathématicien, physicien, astronome et théoricien de l'architecture français.
La relation de Chasles...