L.
LA VALLÉE-POUSSIN Charles Jean DE (Louvain 1866 - Boitsfort 1962), Belgique.
De la Vallée-Poussin fit ses études à l'Université de Louvain (Belgique), sa ville natale. Il y fut également professeur, à l'exception des années 1914-18, où il enseigna à la Sorbonne et au Collège de France. En 1945, il fut élu membre étranger de l'Académie des sciences de Paris.
Il est célèbre pour avoir démontré, indépendamment de HADAMARD Jacques (1865-1963), en 1896, le théorème des nombres premiers.
Il travaille aussi sur la fonction zéta de RIEMANN Georg Friedrich Bernhard (1826-1866), les fonctions trigonométriques, les approximations de fonctions et la physique mathématique.
LAGRANGE Joseph Louis (1736-1813), France.
Né à Turin, d'un père d'origine française, Giuseppe Lodovico LAGRANGIA est la cadet d'une fammille de 11 enfants.
Il découvre un mémoire de l'astronome anglais Edmond HALLEY et se passionne dès lors pour l'astronomie.
A 19 ans, il est nommé, en 1755, professeur à l'École d'Artillerie de Turin. Il fonda avec des amis une société scientifique.
Il publie très jeune et entretient une correspondance avec l'autre géant du 18ème siècle, EULER Leonhard (Bâle 1707 - Saint-Pétersbourg 1783). En 1664, il remporte le prix de l'académie des sciences de Turin. En 1766, il accepta la direction de la section mathématique de l'Académie de Berlin que lui propose Frédéric le Grand (qui le considère comme le plus grand mathématicien de l'époque).
En 1787, Lagrange quitta Berlin pour Paris, où il devint pensionnaire de l'Académie des sciences. Il était membre de la Commission des poids et mesures et du Bureau des longitudes dès sa formation en 1795. Il enseigna les mathématiques à l'École normale de l'an III et à l'École polytechnique' (1794-99).
Lagrange est considéré avec EULER comme le fondateur de calcul des variations. Ses travaux portent aussi sur la mécanique, la théorie des nombres et les équations algébriques (où il est le précurseur d'ABEL et de GALOIS)
Les notations f '(x) pour la dérivée première, f ''(x) pour la dérivée seconde, etc., sont introduites par Joseph Louis Lagrange (1736-1813). En 1797 dans Théorie des fonctions analytiques il utilise f'x et f''x.
Mais dans Nouvelle méthode pour résoudre les équations littérales par le moyen des séries (1770) il utilise la notation Ψ'. [Cajo]
Pour plus d'informations, voir la page sur l'histoire des symboles mathématiques.
LAGUERRE Edmond Nicolas (1834-1886), France.
Né à Bar-le-Duc, Laguerre, ancien élève de l'École polytechnique, fut officier d'artillerie jusqu'en 1864. Il retourna alors à Paris et à l'École polytechnique pour y enseigner jusqu'à la fin de sa vie. En 1883, il accepta la chaire de physique mathématique au collège de France.
On lui doit des études des fonctions définies par une intégrale et de leur décomposition en fractions continues. Son nom est attaché aux polynômes orthogonaux, les polynômes de LAGUERRE.
LAMBERT Johann Heinrich (1728-1777), Suisse.
Né à Mulhouse (alors que celle-ci en encore suisse), Lambert est issu d'une fammile modeste (son père est tailleur). Il dut quitter l'école à l'âge de douze ans et s'instruisit lui-même. Après avoir fait divers métiers, il fut, de 1748 à 1758, précepteur dans une famille noble de Coire (Suisse). Pendant ce séjour il devint membre de la Société scientifique (Suisse). Au début des années 1760, il devait organiser la nouvelle Académie bavaroise des sciences, mais, en 1762 déjà, il quitta Munich pour Berlin. En 1765, il fut nommé membre de l'Académie de Berlin.
Il est considéré comme l'un des précurseurs de la géométrie non euclidienne.
Il travaille sur les fractions continues et, poursuivant les travaux de son ami EULER, il démontre que si x est un rationnel non nul, exp(x) et tan x sont irrationels. En particulier, avec l'égalité tan (π/4) = 1, il déduit l'irrationalité de π.
Il propose la première étude des fonctions hyperboliques.
Son nom reste attaché au quadrilatère de Lambert, quadrilatère ayant trois angles droits et le quatrième obtus.
LAMÉ Gabriel (1795-1870), France.
Né à Tours, Lamé fut étudiant à l'École polytechnique et à l'École des mines. Il passa ensuite douze ans à Saint-Pétersbourg, actif comme enseignant et comme ingénieur. Il détint la chaire de physique à l'École polytechnique (1832-44), fut examinateur (1844-51), puis professeur de l'Université de Paris. Devenu sourd, il prit sa retraite en 1862. Il était membre de l'Académie des sciences. .
LANDAU Edmund Georg Hermann (1877-1938), Allemagne.
Landau fit ses études à Berlin, sa ville natale, y soutint une thèse, en 1899, et se destina à l'enseignement. A partir de 1909 il fut professeur à Gôttingen jusqu'à ce qu'en 1933 le régime national-socialiste (Nazi) le forçât d'abandonner sa chaire. Landau était membre de nombreuses académies.
Ses travaux portent sur les séries de DIRICHLET, la théorie analytique des nombres et sur les fonction de variables complexes, en particulier la fonction Zêta (ou dzêta) de RIEMANN.
Son nom est attaché à ce que l'on nomme la notation de LANDAU o.
LANDEN John (1719-1790), Angleterre.
Né à Peakirk (Angleterre), Landen se fit arpenteur et, de 1762 à 1788, il fut gérant de la propriété d'un comte Fitzwilliam. Il s'occupa de mathématiques pendant ses loisirs. Il était membre de la Royal Society à partir de 1766.
LAPLACE Pierre Simon, marquis de (1749-1827), France.
Né à Beaumont-en-Auge, filsde cultivateur, Laplace s'initia aux mathématiques à l'École militaire de cette petite ville. Il y commença son enseignement. En 1784, il devint examinateur du corps de l'artillerie et fut élu, en 1773, à!' Académie des scie.nces. A la Révolution, il participa à l'organisation de l'École polytechnique et de l'École normale et fut membre de l'Institut dès sa création. Bonaparte lui confia le ministère de l'Intérieur, mais seulement pour six semaines.
Ses travaux sur la théorie de la gravitation ont un impact considérable. Il étudie la perturbation de l'orbite des planètes et reste célèbre pour son hypothèse de l'origine de l'univers, issu d'une nébuleuse primitive.
Cet intérêt pour la physique le pousse à s'intéresser aux équations diférentielles et à celles aux dérivées partielles. Pour cela, il introduit des notions primitives du calcul matriciel. Il propose une méthode de calcul d'un déterminant qui porte son nom. Ce développement de LAPLACE est la méthode classique de développement d'un déterminant selon une ligne ou une colonne.
Dès 1774, il travaille sur la théorie des probabilité. Il utilise les densités continues et obtient la première formule ∫IR exp( - t²) dt = √π.
LAURENT Pierre Alphonse (1813-1854), France.
Né à Paris, Laurent fut élève à l'École polytechnique et à l'École d'application à Metz. En tant qu'ingénieur, il participa à une expédition en Algérie, dirigea les travaux hydrauliques lors de l'agrandissement du port du Havre et se joignit, à Paris, au comité des fortifications.
Il étudie les fonctions de variable complexe et leur développement en séries entières indexées sur l'ensemble Z des entiers relatifs.
LEBESGUE Henri (Beauvais 1875 - Paris 1941), France.
Henri Lebesgue est fils d'un ouvrier typographique qui meurt alors qu'Henri n'est encore qu'un enfant. Il fait de brillantes études et entre à l'École normale supérieure où il suit les cours d'Emile BOREL. Jusqu'à 1906, il est professeur à l'université de Rennes puis à Poitiers avant de rejoindre le Collège de France en 1912. En 1922 il entre à l'académie des sciences.
Ses travaux portent sur une nouvelle théorie de l'intégration qui généralise celle de RIEMANN, sur les fonctions de plusieurs variables et sur les séries de fonctions.
Dans sa thèse de 1901, Intégrale, longueur, aire, il améliore la théorie de la mesure de BOREL.
Sa nouvelle théorie de l'intégration permet grace au théorème de la convergence dominée, de se passer de la convergence uniforme au profit de la convergence simple.
Il montre en 1904, qu'une fonction bornée est intégrable au sens de Riemann si et seulement si l'ensemble de ses points de discontinuité est de mesure nulle.
Il applique sa nouvelle théorie aux séries de Fourier et un lemme important liés aux séries de Fourier porte son nom (le Lemme de Riemann-Lebesgue).
LEFSCHETZ Solomon (1884-1972), américain d'origine russe.
Né à Moscou, Lefschetz a fait ses études à l'École centrale de Paris, puis, après un accident où il perdit les deux mains, il émigra aux États-Unis, où il perfectionna sa formation à Clark University. Il enseigna à l'Université du Kansas jusqu'en 1925, à Princeton jusqu'en 1953. Ses premières recherches traient de la topologie en 1920. Il démontre en 1926 un théorème du point fixe.
C'est à lui que l'on doit l'utisation du mot topologie
LEGENDRE Adrien-Marie (1752-1833), France.
Né à Paris, Legendre, après des études au collège Mazarin, se consacra à la recherche scientifique. Il enseigna les mathématiques à l'École militaire de Paris (1775-1780). En 1783, il fut élu à l'Académie des sciences. Pendant l'année 1794, il fut à la tête de la Commission d'instruction publique. De 1799 à 1815, il fut examinateur à l'École polytechnique et, en 1813, il remplaça Lagrange au Bureau des longitudes.
Ses premiers travaux traitent de mécanique et dans l'un d'eux,il introduit la fonction qui porte son nom, la fonction de Legendre, définie comme solution d'une équation différentielle
Il travaille aussi sur les fonctions elliptiques. Il propose les trois formes réduites de sintégrales elliptiques.
Ses travaux les plus importants concernent la théorie des nombres. Il démontre en 1830 la loi de réciprocité quadratique.
Dans ses Eléménts de géométrie, il poursuit l'oeuvre d'EUCLIDE et démontre l'irrationalité de π² et en déduit celle de π. Le suisse LAMBERT Johann Heinrich (1728-1777) avait déjà démontré celle de π mais la démonstration de LEGENDRE est plus simple.
Il conjecture aussi la transcendance de pi.
Son nom est attaché à un type de polynômes orthogonaux.
le symbole ∂ fut pour la première fois utilisé par Adrien-Marie LEGENDRE (1752-1833) en 1786 dans "Memoire sur la manière de distinguer les maxima des minima dans le Calcul des Variations. LEGENDRE abandonne cette notation par la suite (Voir histoire des symboles mathématiques).
LEIBNIZ Gottfried Wilhelm (1646-1716), Allemagne.
[...]
LE ROUX Jean-Marie (1863-1949), France.
Né à Prat. Le Roux étudia aux Universités de Rennes et de Bordeaux. Il fut instituteur à Guincamp (1882-89), professeur de lycée à Brest (1889-1896) et à Montpellier (1896-98) avant de devenir professeur de mathématiques appliquées à l'Université de Rennes.
LEVI Eugenio Elia (1883-1917), Italie.
Né à Turin, E. E. Levi étudia à l'Université de Pise et y passa son doctorat, en 1904. A partir de 1909, il fut professeur de mathématiques à l'Université de Gênes. Il est tombé pendant la première guerre mondiale à Subido.
LEVI-CIVITA Tullio (1873-1941), Italie.
Né à Padoue, Levi-Civita fit ses études dans cette ville et y devint professeur, en 1897. A partir de 1919, il enseigna à l'Université de Rome, mais fut obligé de prendre sa retraite en 1938, à cause des , lois raciales fascistes contre les juifs.
LEVY Paul (1886-1971), France.
Elève de l'École polytechnique et de l'École nationale supérieure des mines, P. Lévy obtint son doctorat ès sciences, en 1912. Il enseigna à l'École polytechnique (1920-59) et à l'École des mines (1914-51). Il fut élu membre de l'Académie des sciences en 1964.
LEXELL Anders Johan (1740-1784), Suède.
Né à Âbo (alors en Suède), Lexell obtint un diplôme de l'Université d'Âbo, puis enseigna à l'École nautique d'Upsal. En 1768, il accepta une invitation de l'Académie des sciences de Saintbourg. En 1771, il y fut nommé professeur d'astronomie et, en 1783, il succéda à Euler dans la chaire de mathématiques.
LHUILIER ou L'HUILIER Simon Antoine Jean (Genève 1750 - 1840), Suisse.
Le mathématicien suisse Simon LHUILIER devient professeur à l'université de Genève en 1795 après avoir été précepteur à Varsovie.
ses travaux portent sur la géométrie, les polygones et polyèdres. Il énonce les concept de limite lors d'un travail pour l'université de Berlin.
On lui doit en 1786 l'abréviation lim pour désigner la limite ainsi que le terme série de Taylor.
(Voir histoire des symboles mathématiques).
LIAPOUNOFF Alexandre Mikhailovitch (1857-1918), Russie.
Né à Yaroslavl (Russie), Liapounofi fit ses études sous Tchébichev à l'Université de Saintbourg. De 1885 à 1901 il enseigna à l'Université de Kharkov. Elu membre de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg, il s'y consacra entièrement à la recherche. Après un séjour d'un an à Odessa, Liapounofi se suicida après la mort de sa femme.
LIE Marius Sophus (1842-1899), Norvège.
Né à Nordfjordeid (Norvège), Lie étudia à l'Université de Christiania. Il donna des leçons particuulières pour gagner sa vie, et passa avec Klein l'hiver 1869-70 à Berlin, l'été 1870 à Paris. En 1872, une chaire de mathématiques fut créée pour lui à Christiania et, en 1886, il succéda à Klein à Leipzig. En 1898, il retourna à l'Université de Christiania.
LINDEMANN Carl Louis Ferdinand (1852-1939), Allemagne.
Né à Hanovre (Allemagne), Lindemann fit ses études à Giittingen, Erlangen et Münich et obtint, en 1873, un doctorat de l'Université d'Erlangen. Il enseigna aux Universités de Würzburg (1877), Freiburg (1877-83), Kiinigsberg (1883-93) et Munich. Il était membre de l'Académie bavaroise des sciences.
Ses travaux portent sur la théorie des nombres, la géométrie algébrique et la théorie des fonctions abéliennes.
Il reste célèbre pour avoir, en 1882, démontré la transcendance du nombre pi (Π). C'est à dire que pi n'est racine d'aucune équations polynômiale à coefficients entiers.
Il montra d'abord que le nombre e à n'importe quelle puissance algébrique non nulle est transcendant, et puisque eiΠ = -1 est algébrique , i Π et par conséquent Π doit être transcendant.
Ce résultant permet de mettre un terme au problème de la quadrature du cercle qui préoccupa les mathématiciens pendant plus de 2 500 ans.
LIOUVILLE Joseph (1809-1882), France.
Liouville est né à St.-Omer dans une famille lorraine. Ancien élève de l'École polytechnique et de l'École des ponts et chaussées, Liouville enseigna à l'École polytechnique (1831-51), au collège de France (1851-79) et à la Faculté des sciences de Paris (1857-74). Il était membre de l'Académie des sciences, dès 1839, et membre du Bureau des longitudes, dès 1840. Il fonda, en 1836, le Journal de mathématiques pures et appliquées plus connu sous le nom de journal de Liouville.
Il y publie de nombreux articles, soit sous son nom, soit sous celui de BESGUE.
Ses travaux abordent de nombreux domaines, géométrie, analyse et théorie des nombres et plusieurs théorèmes portent son nom.
LIPSCHITZ Rudolf Otto Sigismund (1832-1903), Allemagne.
Né près de Kiinigsberg, Lipschitz fit ses études à cette université, puis à Berlin, comme élève de Dirichlet. Il passa son doctorat, en 1853, à Berlin et enseigna ensuite aux Universités de Berlin (1857-62), de Breslau (1862-64) et de Bonn.
LISTING Johann Benedikt (1808-1882), Allemagne.
Listing fut étudiant de GAUSS (1777-1855) à Gottingen. A partir de 1847, il fut professeur de physique à l'Uniiversité de Gottingen. Il était membre de nombreuses sociétés scientifiques.
Il est, avec MOBIUS (1790-1868), l'un des précurseurs de la topologie. C'est d'ailleurs lui qui introduit ce mot en 1847 mais il regrette de ne pouvoir utiliser le terme de géométrie de position, déjà utilisé par VON STAUDT pour désigner la géométrie projective.
LOBATSCHEVSKI Nikolaï Ivanovitch (1792-1856), Russie.
Né à Nijni-Novgorod (Russie), Lobatschevski fit ses études à l'Université de Kazan (1807-11), où il enseigna et travailla toute sa vie durant. Recteur, de 1827 à 1846, il y fonda un observatoire.
LOWENHEIM Leopold (1878--1957), Allemagne.
Né à Krefeld (Allemagne), Lôwenheim étudia à l'Université de Berlin (1896-1900), puis enseigna au lycée de Berlin-Lichtenberg (1903-22).
LUCAS Edouard (Amien 1842 - Paris 1891), France.
Il sort de l'École normale supérieure en 1864 pour être attaché à l'observatoire de Paris. Il enseigne ensuite au lycée Charlemagne et au lycée Saint-Louis.
Il est connu pour avoir résolu de nombreux problèmes ou jeux mathématiques (tour de Hanoï et puzzle de Lucas).
Il s'intéresse aux suite récurrentes linéaires et en particulier à la suite de Fibonacci.
En théorie des nombres, il donne en 1876 un critère qui permet de tester si certains nombres de Mersenne (de la forme 2p - 1, p premier) sont premiers ou non. Il démontre ainsi que 1127 - 1 est un nombre premier. Ce test sera par la suite utilisé par nombres de chercheurs car il est facilement programmable sur ordinateur.
LÜROTH Jakob (1844-1910), Allemagne.
Né à Mannheim, Lüroth fit ses études universitaires à Heidelberg, Berlin et Giessen. Il enseigna à l'Université de Heidelberg (1867-69), l'École polytechnique de Karlsruhe (1869-70), l'École polyytechnique de Munich (1880-83) et l'Université de Freiburg (1883-1910).
LUSIN Nikolai Nikolaievich (1883-1950), Russie.
Né à Tomsk (Russie), Lusin entra à l'Université de Moscou, en 1901, passa l'hiver et le printemps 1906 à Paris, puis retourna à Moscou pour obtenir, en 1910, son diplôme. Il fut immédiatement nommé professeur-assistant, mais fut envoyé à Gôttingen et à Paris pour compléter ses études. En 1914, Lusin commença son enseignenient à Moscou et beaucoup de ses étudiants devinrent des mathématiciens célèbres. Il était membre de l'Académie soviétique des sciences.